Les récentes déclarations de Boulos Massad, ancien grand conseiller du président américain Donald Trump pour les affaires arabes, du Moyen-Orient et de l’Afrique, ont ravivé le débat sur la question du Sahara occidental. En rappelant que la MINURSO avait pour mission initiale d’organiser un référendum d’autodétermination, tout en soulignant que sa tenue relève exclusivement des deux protagonistes — le Maroc et le Front Polisario —, le diplomate américain met en lumière la complexité d’un dossier marqué par des décennies de blocage.
Ses propos, qui distinguent également la position « flexible » du Conseil de sécurité de celle, plus prioritaire, de Washington, invitent à une réflexion sur les enjeux diplomatiques, régionaux et internationaux de ce conflit. Pour analyser la portée de ses déclarations et leurs implications  le spécialiste en relations internationales Gamal Abina répond à Wassila Bouabid